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Leçon 7 – Présentation générale de la récupération passive

Durée: 1 minutesDifficulté: Facile

La disgrâce de la récupération active n’a d’echo que le retour en force de la recup passive ! Nouvelles techniques, nouvelles technologies, protocoles de plus en plus maîtrîsées, mais aussi retour à certaines techniques ancestrales injustement boudées par la science… La récupération passive retrouve sa superbe, et n’a jamais été aussi variée.

Leçon 8 – Les étirements de récupération

Durée: 21 minutesDifficulté: Moyen

Par l’étirement passif et progressif du muscle en fin de séance (sans recherche de souplesse), on fantasme différents objectifs de récupération. L’étirement, suivi d’un relâchement, est tout d’abord censé produire une action de « pompage », ou encore de «drainage », provoquant un retour veineux et rééquilibrant les tensions entre les groupes musculaires. Le muscle ayant par ailleurs été malmené par l’entraînement, et ses fibres demeurant contractées après l’effort ; le but est alors de rééquilibrer l’organisme en retrouvant une amplitude articulaire normale, accélérant de fait la récupération et le retour à un état de repos. Enfin, l’effet antalgique à court terme de l’étirement lui confèrerait un pouvoir relaxant pouvant justifier de son utilisation en récupération physique comme mentale.

Leçon 12 – Les massages manuels

Durée: 35 minutesDifficulté: Difficile

Et ces questions il faut se les poser : car depuis quelques années, le marché du massage non-seulement explose, mais se diversifie. Entre les offres de spas et les styles de massages qui pullulent (4 maisn voire plus, thai, californien, j’en passe et des meilleurs) et les combinaisons à des technologies toujours plus poussées (presso-therapie, electrostimulation, ondes pures, aromathérapie, etc), le public s’élargit et les praticiens se diversifient de manière exponentielle depuis près d’un siècle. Loin le temps médicalisé où, comme pour beaucoup de techniques de récup présentées dans cette formation, le massage était l’apanage exclusif du thérapeute. Quoi que stipule les métiers réglementés et les cartes professionnelles qui vont avec, bien des corps de métiers se sont emparées de ces techniques et ce n’est que le début, qu’on le veuille ou non. La seule chose qui va vous différencier -et vous protéger- de cette concurrence sauvage, c’est votre connaissance fine du pourquoi, du comment, et du cadre d’application. En d’autres termes, votre expertise technique et scientifique. Le parcours d’une technique de récupération est presque toujours le même. On part du médical ou du para-médical, et on espère observer les mêmes effets sur une population sportive des protocoles pathologiques. Puis, si on est satisfait, on étend cela au sport-loisir et au sport-santé. Mais qu’en-est-il exactement ? Qu’est-ce qui fait dire à Dupuy et son équipe de chercheurs, en 2018 que le massage est l’une des techniques de récupération les plus efficaces ? La première partie de cette leçon va déjà essayer de faire la part des choses entre croyances et réalité, par un véritable état de l’art sur le sujet.

Leçon 14 – Les principes généraux de la pressothérapie

Durée: 7 minutesDifficulté: Moyen

Les méthodes de pressothérapie ont largement fait leurs preuves quant à leur efficacité pour aider les patients présentant des insuffisances veineuses. Comme souvent pour les techniques de récup, c’est donc des méthodes thérapeutiques qu’est venue, dans un premier temps, l’inspiration. L’activité sportive produisant des perturbations voire des détériorations du système veineux, il semble assez logique que les améliorations constatées dans le domaine de la pathologie puissent s’étendre à la pratique sportive, et à la récupération en général. Souvenez-vous de ce qui se produit lors d’un effort physique : les artères apportent l’oxygène aux muscles, et les veines doivent éliminer les produits issus de réaction métabolique. C’est ce que l’on appelle… le retour veineux. Je ne vous fait pas un dessin : le rôle de ce dispositif est crucial pour le sportif avant pendant mais surtout après l’effort dans le sujet qui nous intéresse aujourd’hui : la récupération. D’ailleurs ce problème bien connu mais mal maîtrisé qu’est le retour veineux est loin de ne concerner que les sportifs. C’est un enjeu prioritaire, selon moi, de sport-santé. En effet, les facteurs de son aggravation sont nombreux : si le type de sport, et surtout la manière de le pratiquer (volume, intensité, ou encore technique) sont en première ligne, la sédentarité ou même le manque de pratique physique sont aussi source de détérioration du retour veineux. Dans tous les cas, ou presque, l’inadaptation et l’insuffisance mais aussi les temps de récupération rendent ce facteur clef de la physiologie humaine moins performant. C’est dans ce contexte que la pressothérapie s’est largement répandue ces 10 dernières années dans l’univers de la récupération. Le plus souvent sous forme bas de contension, ou, plus techno de bottes de compression pneumatique intermittentes (pas étonnant que les plus connues se nomment ReBoots), on les retrouve désormais jusque dans les spa. Mais la pressothérapie va des appareillages évolués à contention-compression progressive aux plus simples et parfois disons clairement très marketés vêtements de compression. Les gains substantiels en performance comme en récupération peuvent être bien différents d’une technologie à l’autre et, comme d’habitude, d’un protocole à l’autre.