L’importance de la respiration n’est plus à prouver.
Le tonus musculaire peut également affecter la respiration. Par exemple, l’apnée du sommeil (un arrêt momentané de la respiration au cours du sommeil pouvant en perturber la qualité) est liée à une hypotonie musculaire des voies aériennes supérieures. C’est un trouble du tonus musculaire qui altère gravement la fonction respiratoire.
Dans certaines activités sportives, si votre fréquence respiratoire est trop élevée dans des moments où vous devez être totalement détendu — comme lorsque vous vous apprêtez à frapper un putt au golf —, alors votre concentration est affectée.
En revanche, si votre fréquence respiratoire est trop basse alors que vous vous apprêtez à courir ou à nager un cent mètres, alors vous n’êtes pas prêt à effectuer un départ efficace.
Dans ces deux situations, c’est une mauvaise technique respiratoire qui affecte les performances.
En guise d’illustration, essayez cet exercice :
• Veillez à ce que le poids de votre corps ne soit ni sur vos talons ni sur vos orteils, mais bien réparti entre ces deux points.
• Fléchissez légèrement les genoux sans que cela ne génère de tension au niveau des cuisses.
• Fermez les yeux et ressentez votre abdomen se détendre et se dilater à chaque inspiration. Cette partie de votre corps doit également rester détendue à l’expiration.
• Soyez attentif à toute tension, gêne ou douleur, puis concentrez-vous à nouveau sur la technique respiratoire précédemment décrite. Vous constaterez alors que votre respiration s’approfondit peu à peu et que vous êtes de plus en plus détendu.
Conservez cet état pour une dizaine de cycles respiratoires, chaque cycle correspondant à une inspiration et à une expiration lentes et profondes.
Lorsque nos clients effectuent ce petit exercice, nous obtenons une vaste palette de réactions.
Grâce à ce simple exercice, nos clients parviennent à identifier des zones de tension dont ils n’avaient même pas conscience. Et surtout, ils apprennent à apaiser ces tensions de façon immédiate et spontanée.
Par exemple, vous pouvez vous appuyer sur ce que vous avez appris avec l’exercice de respiration précédemment décrit pour régir votre réponse aux différentes cadences d’étirement, afin d’obtenir différents effets de votre travail de souplesse.
En effet, nous avons constaté qu’en prenant en compte l’influence de la respiration sur la tension musculaire, le corps répond alors considérablement mieux aux étirements.
Grâce à l’harmonisation étirement/ respiration (et aux autres principes de base de l’étirement), c’est avec précision que vous pourrez apprécier votre état physique du moment et donner à votre corps ce dont il a besoin à cet instant précis.
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