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Comme bien des choses en sciences du sport, tout est intégré et interconnecté. Ils est impossible de dissocier les fascias des muscles, des tendons, ou même de la peau et des os !

Disons que l'étirement des fascias est plus un concept, une nécessité théorique.

Depuis la publication d’études défavorables aux étirements, le travail de la souplesse a mauvaise presse.

Cependant, ces recherches ne se concentraient que sur les étirements statiques. Ces derniers constituent une méthode « à l’ancienne » consistant à étirer chaque muscle isolément en adoptant diverses positions d’étirement et à les maintenir pour des durées généralement longues.

Ces recherches constituent une raison supplémentaire pour ne pas inclure ce type d’étirement à votre routine d’assouplissement.

Il nous fallait un concept, clair, fonctionnel, pour arrêter ce délire.

L’étirement du fascia selon Schleip (2015), repris notamment par les Frederick dans “Stretch to Win”, est une forme d’étirement dynamique s’appuyant sur des mouvements à cadences variables dans le but de cibler les chaînes myofasciales longues.

Les étirements statiques ne représentent qu’une infime partie du très vaste domaine de la souplesse.

  • L’intensité,
  • la durée et
  • la fréquence

des étirements peuvent être ajustées dans le but de périodiser et d’individualiser un programme en fonction de vos objectifs.

L’étirement du fascia ayant une influence tissulaire globale plutôt qu’isolée, cela permet une mobilisation directe du système nerveux central et du système nerveux périphérique.

En plus des tissus fasciaux — tels que les muscles, les tendons, les ligaments et les capsules articulaires —, la moelle épinière et les nerfs peuvent également restreindre le mouvement et empêcher une activation musculaire optimale.

Cela peut entraîner une diminution :

  • de la force,
  • de l’agilité,
  • de la coordination,
  • de l’équilibre et
  • de la capacité de récupération.
Dernièrement, les recherches ont permis de démontrer que le vaste réseau de terminaisons nerveuses libres situées dans le fascia sert non seulement à la détection de douleurs (nocicepteur), mais constitue également le plus grand mécanisme sensoriel et proprioceptif du corps humain.

Par conséquent, et selon la technique employée, l’étirement du fascia peut stimuler ou, au contraire, inhiber le système nerveux autonome (sympathique et parasympathique), réguler l’activation ou l’inhibition musculaire, et grandement améliorer et préserver la qualité et la maîtrise de vos mouvements. Quand l’ensemble du système nerveux fonctionne de manière optimale, il est alors plus facile et plus rapide de progresser avec efficacité dans sa discipline sportive.

L’étirement du fascia ayant un impact sur l’ensemble du corps, nous parlons souvent d’étirement neuro-myofascial.

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