La survitesse
Comme vous le savez sans doute si vous suivez ces chroniques régulièrement, la survitesse est une nécessité conceptuelle, un abus de langage puisqu’il faudrait annuler le poids de corps pour parvenir à une réelle V0 (vitesse absolue, avec 0 force).
Néanmoins, même avec des paramètres de force qui restent non négligeables, il est toujours possible d’accélérer artificiellement, notamment en courant… en descente.
Principes à respecter pour entraîner les qualités de vitesse
Entraîner les qualités de vitesse en course en pente descendante
Au delà de 7 degrés, le risque de chute augmente, la posture de course se dégrade, à tel point que le contact avec le sol dépasse la projection verticale du centre de gravité, produisant une attitude de « freinage » automatique.
Afin de préserver à coup sûr la qualité de la technique de course, l’idéal est de démarrer à plat (l’athlète se lance), de poursuivre sur une légère descente (ce qui permet une accélération supra maximale), et éventuellement de terminer de nouveau sur du plat, permettant : (1) une restructuration de la technique de course, (2) un transfert direct du niveau de tension neuro- musculaire dans un sprint normal.
Proposition d’exercice : les 3 “15”
15 m plats – 15 m descente – 15 m plats