Face à une blessure spontanée, soudaine, en apparence inexplicable, athlètes et coaches restent souvent perplexes. La faute à pas de chance, vraiment ?
Ces derniers résultent de petites quantités de stress imposées au corps au cours du temps et causées par une mauvaise biomécanique et le surentraînement.
Pour circonscrire le problème, le coach doit se poser la question de l'origine de l'hypothétique surcharge : est-elle le résultat de trop de bonnes choses ou de trop de mauvaises ? Car le mieux est aussi l'ennemi du bien !
Le maillon faible
Seulement faible ?
Un athlète débutant ou reprenant un programme de préparation physique aura beaucoup d’objectifs et d’aspirations, beaucoup de choses qu’il voudra changer, réparer ou améliorer.
Identifier les maillons faibles
Le mouvement est la base.
Mais trouver les maillons faibles n’est pas si simple et doit se faire en plusieurs étapes.
Le mouvement est considéré comme la base. Au-dessus du mouvement se trouve la condition physique. Au-dessus de la condition physique se trouve la compétence.
Il faut tout d’abord tester le mouvement, puis la condition physique et, enfin, évaluer la compétence à l’aide de l’entraînement, de l’analyse vidéo et des performances passées et présentes.
Il est important de renforcer, ou au moins d’équilibrer (dans une juste mesure), les bases avant de réévaluer une compétence.
Cela peut sembler évident mais trop de coaches placent tant l’endurance maximale et la force maximale au coeur de leurs préoccupations qu’ils échouent à appliquer ce principe qui relève plus du bon sens que des sciences du sport.
”La force, la souplesse, la vitesse et l’endurance doivent être équilibrées. Sans équilibre, l’efficience est sacrifiée. Quand l’efficience est perdue, la puissance l’est également.
Gray CookAthletic Body In Balance
Remettre les qualités physiques sur un pied d’égalité
L'endurance, la force, la vitesse, l'équilibre, la souplesse et l'adresse ont le même coefficient d'importance.
Un athlète peut désespérément vouloir améliorer sa vitesse, mais si les tests révèlent que la vitesse est adéquate (bien qu’ayant un besoin d’amélioration) mais que la souplesse est le maillon faible, alors il doit s’engager à travailler sur sa souplesse d’abord, et progresser sur des séances de vitesse uniquement lorsque la vitesse deviendra un maillon faible.
Cela exige de la discipline.
Si la souplesse est le point faible, alors l’entraînement de vitesse pourrait potentiellement causer des blessures ou des contraintes biomécaniques à court ou moyen termes.
Il en est de même avec toutes les autres qualités physiques. Le rôle du coach est d’apporter l’équilibre.