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Prendre en masse, en force, ou en puissance musculaire sont des challenges quotidiens en salle de musculation. Mais au fait, comment cela fonctionne ?

Prise de masse, de puissance, de force : le rôle de l'adaptation nerveuse

Les premiers stades d'adaptation pour la prise de masse, puissance ou force musculaire

Les adaptations dans les premières phases de l’entraînement sont principalement liées à des améliorations neurales ! Elles incluent un recrutement plus important, ainsi qu’un codage de la fréquence plus élevé. Elles permettent aussi une synchronisation et une meilleure fréquence de décharge.

L’étendue et le déroulement des adaptations neuronales dépendent des degrés de liberté et de la complexité des schémas moteurs.

Le rôle des protéines dans l'adaptation

Les adaptations musculaires reposent sur l’équilibre net des protéines au fil du temps. C’est le cas pour la prise de masse, de puissance ou de force musculaire ! Le processus est médié par des cascades de signalisations anaboliques et cataboliques.

L'hypertrophie au coeur des adaptations de force, de puissance ou masse musculaire

L’hypertrophie peut se produire en série ou en parallèle, ou les deux. Le principal moyen par lequel les muscles augmentent en taille est ainsi par une hypertrophie en parallèle. L’entraînement en résistance favorise les changements dans les fractions de protéines sarcoplasmiques. Cependant, on ne sait pas si ces adaptations sont significatives sur le plan pratique.

D’un point de vue hypertrophique d’une part, ni même si les différents protocoles d’entraînement suscitent des effets différentiels sur l’ampleur de ces changements. Il existe ainsi des preuves contradictoires que l’hyperplasie survient à la suite de l’entraînement en résistance traditionnel. Si une rupture de fibre se produit, alors l’impact global sur la taille du muscle semble être relativement minime.

Les cellules satélites au cœur du jeu de développement de la force, de la masse ou de la puissance musculaire

Le rôle principal des cellules satellites semble être leur capacité à retenir la capacité mitotique du muscle en faisant don de noyaux aux myofibres existantes. Les cellules satellites sont également impliquées dans la réparation et le remodelage des tissus musculaires. Y compris la co-expression des facteurs régulateurs myogéniques qui interviennent notamment dans les processus liés à la croissance.
masse force puissance musculaire et mobilité

Système endocrinien et hypertrophie

Le système endocrinien est étroitement impliqué dans la régulation de la masse musculaire. La production chronique de testostérone, d’hormone de croissance, d’IGF-1 et d’autres hormones anabolisantes influence ainsi l’équilibre des protéines

Cela provoque des changements dans les adaptations musculaires médiées par les entraînements en résistance !

Bien que la manipulation des variables d’entraînement en résistance puisse élever les niveaux systémiques de façon importante juste après l’effort,  on ne sait pas si ces pics hormonaux transitoires jouent un rôle dans la réponse hypertrophique. S’il y a de tels effets, ils semblent avoir des conséquences mineures.

Les myokines et la puissance, la masse et la force musculaire

Les myokines sont des acteurs importants dans les adaptations musculaires induites par l’exercice physique. Ces agents autocrines/paracrines exercent leurs effets directement sur le tissu musculaire à la suite d’une stimulation mécanique. Ainsi, de nombreuses myokines ont été identifiées, bien que les rôles spécifiques des substances et leurs interactions les unes avec les autres n’aient pas encore été élucidés.

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