Contrôler sa posture apparait parfois comme dissocié dans le panorama sportif de contrôler son mouvement. D’un côté il y aurait la station debout, ou assise. Elles sont principalement évaluées à la “droiture” et au contrôle du rachis. De l’autre côté logiquement le mouvement, souvent observé d’un œil technique. Ce dernier est généralement spécifiquement au sport concerné.
Pourtant, chez les sportifs, c’est bien l’évolution de la posture dans le mouvement qui intéresse les coaches, en influençant in fine la performance bio-mécanique.
Quand contrôler sa posture dans le mouvement est considéré comme un facteur de performance central, l’entraînement de l’équilibre devient plus précis.
Les mécanismes pour contrôler sa posture
Le contrôle postural traduit les mécanismes mis en jeu afin de maintenir une position.
Ils dépendent de 3 facteurs :
Contrôler sa posture pour contrôler son mouvement
Le mouvement est construit sur le contrôle de la posture
Selon Massion (1992), le mouvement s’appuie sur le contrôle postural. Sans ce dernier, il serait moins efficient. Afin d’illustrer ce principe, prenons le cas d’un sportif debout. Il souhaite ainsi déplacer un haltère en élévation frontale. Ce mouvement impliquera une série d’adaptations du reste du corps afin qu’il ne produise pas un déséquilibre trop important pouvant aller jusqu’à la chute. L’équilibre du corps sera donc ainsi maintenu grâce à des ajustements dits posturaux.
Posture et mouvement collaborent au service du contrôle postural
Il y a 3 niveaux d'ajustement
Pour schématiser et simplifier la classification des ajustements posturaux proposée par Gahéry (1987), il est possible de prendre en compte 3 niveaux d’ajustement intervenant à des moments différents du mouvement :