La composition corporelle fait sans aucun doute partie des données indispensables que le préparateur physique se doit de récolter. Celle-ci est d’une part, un très bon indicateur de santé d’un individu et d’autre part, un outil précieux pour l’entraînement. En effet, l’œil du maquignon ne suffit plus à l’atteinte de performances sportives face à une concurrence toujours grandissante.
Pour rappel, le corps humain est composé de la masse grasse et de la masse non grasse
La seconde comprend la masse maigre (les muscles, les organes, la peau et l’eau corporelle) et les minéraux (la masse osseuse). La masse maigre influence en grande partie le métabolisme de base (la dépense énergétique minimum quotidienne permettant à l’organisme d’assurer ses fonctions vitales).
La BIO-IMPÉDANCEMÉTRIE : une méthode de choix
Plusieurs méthodes indirectes pour obtenir une estimation de sa composition corporelle :
Cette méthode repose sur le principe de résistance des tissus biologiques à un courant électrique alternatif indolore et de faible intensité. La conduction électrique du tissu dépend de sa composition en eau et en électrolytes. Dès lors, les tissus adipeux sont de bien moins bons conducteurs que la masse maigre, ce qui permet de déduire sa proportion dans le corps (Kenney, Wilmore, Costill, 2020, p.381). Cet impédancemètre utilise des électrodes tactiles à 8 points de contact sur les mains et les pieds permettant l’analyse du corps entier et segmentaire (bras, jambes et tronc).