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Leçon 6 – La récupération active en pratique

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Il nous reste largement quelques arguments en la faveur de la récupération active, qui nous permettront de dégager, comme à notre habitude… des recommandations pratiques. Commençons par les effets de la récup active sur l’évolution du PH sanguin post effort. Pour des exercices très intenses, souvent très anaérobies, la quantité de proton produite devient telle que la capacité de la mitochondrie à consommer de l’ion H+ pour resynthétiser de l’ATP par voie oxydative est larguée. Dans ce contexte, retenez donc que la baisse du Ph intramusculaire est un vrai facteur de baisse d’intensité lors des 10 premières minutes. Gandevia précise en 2001 que cette même baisse de pH engendre une diminution du recrutement neuromusculaire au niveau central. Bref, la baisse de Ph pertrube à plusieurs niveaux la qualité de la contraction musculaire. Et bien sachez que la récup active, va permettre un retour plus rapide à des valuers de repos du Ph sanguin post exercice que la récup passive à court terme. C’est en fait probabblement le maintien d’un débit sanguin local élevé lors de la récup, qui permet de favoriser le déplacement des protons vers le milieu circulant. Mais il y a plus ! (et moins!)