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La blessure du jeune joueur inquiète parents et entraîneurs, surtout pendant la puberté. En effet, au cours de la puberté le tendon est plus résistant aux tractions que l’os. Cela pose des problèmes chroniques auxquels l’entraîneur, le préparateur physique et le kiné doivent être éveillés. Le syndrôme d’Osgood-Schlatter en est une bonne illustration.

La blessure de croissance du jeune joueur

Le syndrôme d'OSGOOD-SCHLATTER

C’est une blessure très courante chez le jeune joueur. Il est en effet en pleine croissance (retrouvez mon article complet ici). Cela pose donc particulièrement problème dans les sports à grands gabarits, comme le volley-ball ou le basket-ball. La douleur se fait ressentir sur la partie antérieure de la tubérosité tibiale, au niveau de la partie basse du tendon rotulien. Retrouvez à ce propos notre podcast sur la prepa physique des enfants avec coach Soubeyrat.

Elle se déclenche à la suite de tractions excessives.

On sait que le stress mécanique expose le jeune joueur en pleine évolution physique à la blessure. Or les chocs répétés dus aux réceptions de sauts, les flexions-extensions rapides et les changements de directions brusques augmentent ce stress significativement. S’ajoutent à cela des raideurs musculaires naissantes (liées à la croissance) sur les membres inférieurs. Cet ensemble d’éléments crée des douleurs au niveau du genou qui nécessitent un avis médical. Dans le cas d’un Osgood-Schlatter avéré, il est nécessaire de réaliser des ajustements sur son entraînement. Par-là, l’entraîneur cherche à éviter l’aggravation de la blessure et donc un potentiel arrêt de l’activité.
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Prévenir cette blessure en 4 étapes

Un protocole de prévention du syndrôme d'Osgood-Schlatter est nécessaire pour limiter la blessure

1

MODULER SA CHARGE DE TRAVAIL

C’est ce qui semble le plus logique : on réduit la quantité de sauts pendant l’entraînement. Ainsi, on parle de modulation de sa charge de travail. Dès lors, on diminue le nombre d’impacts sur la tubérosité tibiale.
2

PROTÉGER SES STRUCTURES ARTICULAIRES

Pour diminuer son risque de blessure, on cible les deux articulations entourant le genou (cheville et hanche). Notre travail vise le développement de la mobilité, de l’équilibre et le renforcement des articulations. Celui-ci permettant une meilleure absorption des impacts. Dès lors, on limite le stress mécanique au niveau du genou douloureux.

Blessure jeune joueur

3

ENGAGER UN RENFORCEMENT SPÉCIFIQUE

Une fois les douleurs du jeune joueur amoindries, on met en place un travail spécifique de développement de la force. On cherche à cibler les muscles qui prennent part à l’amorti du saut, sans oublier la spécificité du régime de contraction de ces muscles durant la phase d’atterrissage. On réalise également ce type de travail lors d’une tendinite rotulienne. Les muscles principalement concernés sont les quadriceps, les ischio-jambiers, les mollets et les fessiers.
4

AMÉLIORER SA COORDINATION AU SAUT

Le joueur doit également chercher à développer son apprentissage du saut (un nouvel article exhaustif sur le sujet à retrouver ici ! ) et notamment l’atterrissage. Grâce à cela, la gestion motrice de la triple flexion cheville-genou-hanche s’améliore. Le joueur s’assure une meilleure répartition des forces à ces trois étages articulaires. (Retrouvez un podcast complet sur le sujet ici)

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