Pour bien entraîner la puissance, il faut en comprendre la nature profonde. Lorsqu’ils sautent et courent, les athlètes doivent déplacer leur propre masse corporelle. Comme le saut, la course à pied et la plupart des autres activités sur le terrain sont de nature balistique, la recherche a fourni depuis quelques années aux entraîneurs, kinés du sport et préparateurs physiques des modèles force-vitesse.
Avant d’entraîner la puissance il faut la définir
La puissance est définie comme la vitesse d’exécution du travail et est un produit de la force et du déplacement.
Force, déplacement et temps composent l’essence même de ce qui définit la performance sportive.
Entraîner la puissance grâce à l’halterophilie
Les mouvements polyarticulaires complexes au centre des méthodes modernes d'entraînement
Des modèles de mouvements balistiques ou semi-balistiques, tels que le squat jump et l’épaulé en puissance (power clean), sont considérés comme ayant des productions de puissance plus élevées par rapport aux squats lourds (pourcentage plus élevé de 1RM) (voir THE HIGH JUMP de Zatziorski). Bien que les squats lourds semblent impliquer une force relativement élevée, la vitesse du mouvement semble être inférieure à celle du squat jump ou du power clean. Cette vitesse plus faible peut se traduire par des valeurs de puissance plus faibles (voir Little en 1996).
La vitesse souvent insuffisante pour développer la puissance
Les activités effectuées à très grande vitesse entraînent souvent (ou pour la majorité des sportifs) des niveaux de puissance plus faibles parce que la force serait trop faible
Si vous effectuez un squat à charge maximal, la production de puissance est faible (force élevée, vitesse faible). Si vous sautez ou courez sur la terre, votre puissance est élevée (force modérée, vitesse modérée), mais si vous sautez sur la lune, votre puissance est faible (force faible, vitesse élevée).
La puissance de la molécule au mouvement
On observe la puissance à tous les niveaux de la machine humaine
Cependant, il faut se rappeler que la production de force, que ce soit dans un seul cross-bridge ou dans un muscle entier, doit être placée dans le contexte de la capacité maximale de production de force du système, notamment en ce qui concerne la vitesse.
C’est parce que la puissance est un produit de la force et de la vitesse, et donc, que l’intersection optimale entre ces deux variables pourrait nous permettre de comprendre à la fois où la puissance se produit et comment elle peut être optimisée.
Comprendre et entraîner la puissance maximale
Un examen d’une seule fibre musculaire ou même d'un seul muscle indique que la puissance maximale présentée peut intervenir à 15 %-30 % de ses capacités de force maximale
Cela signifie qu’il semble que les athlètes peuvent produire le plus de puissance lorsqu’ils déplacent une charge approximativement égale à leur propre poids corporel...
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