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La mobilité, en termes simples, c’est mieux bouger. La mobilité, en termes techniques maintenant, repose en premier lieu sur de la souplesse. Ainsi la souplesse se révèle bel et bien comme une priorité dans la mobilité. Cet élément fait d’ailleurs partie d’un article à part entière que je vous invite à découvrir. Cela étant rappelé, il ne faut pas limiter la mobilité à la seule souplesse. En effet, d’autres notions composent la mobilité. Parmi elles, les notions de contrôle moteur, de force et d’équilibre. Souvent délaissées, ces notions ont pourtant leur rôle à jouer. Tour d’horizon dans cet article.

 LE CONTRÔLE MOTEUR : une des notions centrales en mobilité

La notion de contrôle moteur en mobilité désigne la capacité à réguler sa posture dans le temps et dans l’espace. C’est ce que l’on appelle les ajustements posturaux dynamiques. Notons que la coordination motrice peut être spécifique, mais aussi générale. Dès lors, le rôle du préparateur physique est de se détacher de la spécificité de la discipline. En bref, de moins miser sur le transfert des qualités. On cherche à affiner la culture motrice du sportif. Personnellement, je suis un partisan de la préparation physique spécifique (PPS). C’est ici un contre-exemple notable. En effet, la mobilité, basée sur les coordinations motrices et le contrôle moteur, incarne une nouvelle forme de préparation généralisée. Inutile d’y passer beaucoup de temps. Ça peut être au démarrage de la saison, par exemple. Ainsi, on recherche une variété des schémas corporels appliqués au mouvement : les schémas moteurs.

Le contrôle moteur, en mobilité, est un pilier central !

LA PLACE DE L’ÉQUILIBRE DANS LES NOTIONS DE MOBILITÉ

L’équilibre représente bel et bien une des notions de la mobilité. Rappelons tout d’abord que l’équilibre n’est pas que de la proprioception ! Ne limitons pas l’équilibre à du travail les yeux fermés en équilibre précaire. Cette notion trouve au contraire, ses fondations dans la stabilité. Ainsi, on peut travailler sur un BOSU. Mais, le transfert doit être fait sur la terre ferme par la suite. En définitive, gagner en mobilité c’est revenir à des situations de stabilité, après être passé par des exercices d’entraînement instables.
ET SI ON SE FORMAIT AUX ÉTIREMENTS ?

LA FORCE : UNE NOTION DE MOBILITÉ OUBLIÉE

Parmis les notions de mobilité, penchons-nous sur le cas de la force. Non, on ne parle pas de la force absolue générée par un squat lourd. En réalité, on parle d’une force plus fine. Notamment, des niveaux minimums de force nécessaires à la production du mouvement. Lorsque l’on parle de dorsiflexion de cheville, par exemple, tout n’est pas que raideur. Ainsi, de nombreux pratiquants sont-ils fréquemment « catalogués » raides des chevilles. En réalité, sont-ils…faibles ? La force dont on parle désigne alors le niveau nécessaire local ou global à la stabilisation de la posture.
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    2 Commentaires

    • Slim Nomad dit :

      Ah oui, quel bel article Aurélien ! J’adore en particulier la formule « affiner la culture motrice du sportif ».

      La mobilité, au sens de préparation générale du corps à l’activité physique, qu’il s’agisse des gestes du quotidien ou d’un sport spécifique, n’a pas besoin de prendre 2 heures par jour. Incorporer une routine simple, qui adresse toutes les articulations et qui inclut ce travail de contrôle corporel (et par inclusion de conscience corporelle) peut porter des dividendes énormes sur le corps, les mouvements, la longévité et la performance athlétique.

      Merci pour ces 4 rappels très pertinents.

      Slim
      Nomadslim Movement Academy

      • Aurelien Broussal-Derval dit :

        Venant d’un passionné du mouvement comme toi j’en suis très heureux ! Merci pour ce post, j’espère t’avoir très bientôt dans le podcast pour en discuter.

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