En clair, une fois le délai de réaction dépassé, il s’agit pour lui de produire une accélération.
Surcharger le sportif peut constituer un support d’entraînement concentrique très efficace.
Souvent considéré comme un outil de vitesse voire de sur-vitesse, le travail de contre vitesse et même de largage appliquent des paramètres de force à la vitesse.
Il faut ainsi comprendre que les 2 notions sont indissociables et doivent être entraînées séparément pour espérer tirer un maximum de bénéfices du travail de course lestée.
Le développement des muscles impliqués dans les différents paramètres de puissance du déplacement en course peut notamment passer par de la course… lestée.
La contre-vitesse
Il est possible de l’aider à franchir ce blocage en le surchargeant avant de le décharger à nouveau : c’est la contre vitesse, où on augmente l’inclinaison de la pente, le poids du sportif ou encore sa résistance à l’avancement.
L’autre solution consiste, à l’inverse, à augmenter artificiellement la vitesse du coureur : c’est la sur-vitesse où on inverse l’inclinaison de la pente (course en descente), on tracte le sportif (discuté dans un « pour aller plus loin » consacré plus tard dans ce chapitre), on allège son poids de corps (course avec harnais relié par cordes à un rail au plafond), ou encore on « largue » le sportif au démarrage ou durant une course freinée (corde/élastique).
Technique et contrastes
Un excès de poids obligerait le sportif à adapter sa motricité, limitant la cohérence de la progression physique comme technique.
On pourra appliquer ce principe d’alternance entre les séries (une série en contre vitesse, une série sans contrainte), ou dans une même série (départ lesté puis relâche en survitesse).
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