Skip to main content

C’est donc tout naturellement que nous passons l’immense majorité de notre temps, dans des registres moteurs, psychologiques, voire philosophiques ou sociaux confortables.
Pour progresser dans la vie comme en sport, plusieurs stratégies sont plébiscitées, depuis plusieurs décennies maintenant, par les experts.

Si certains sont persuadés que la performance se situe hors de la zone de confort, d’autres aux contraires plaident pour sont expansion.

Ces concepts sont devenus de tels lieux communs aux thématiques « life style » ou « développement personnel », bien au-delà de notre très petit univers sportif, au point que le très sérieux magazine Forbes traite l’expansion de la zone de confort à intervalle régulier (cliquez ici pour le dernier article).

Alors cette zone de confort, d’où vient-elle et jusqu’où va-t-elle ?

Bien sûr j’étais loin d’être précurseur : les premières traces de la zone de confort psychologique mais aussi de son expansion, sont jetées par le psychologue Robert Yates en 1908. Il décrit que l’anxiété augmente les performances jusqu’à un certain niveau d’éveil.
La zone étendue de la zone de confort est alors selon lui la zone de performance optimale.
Cette relation entre le niveau d’éveil, les zones de confort et la performance est devenue la célèbre loi de Yerkes-Dodson.
Sur le plan physique, le principe est le même : vous appliquez un stress à votre organisme jusqu’à sortir de votre zone de confort. Si vous choisissez les stimulations adéquates, et si vous ne les répétez pas suffisamment pour entrer dans la zone de surentraînement, alors vous étendez votre zone de confort lorsque vous y retournez.

C’est dans ce sens que toutes les stratégies nord-Américaines de développement personnel convergent depuis plus de 10 ans. Et, même si les écrits sur le sujet restent rares en langue Française, le « Comfort zone expansion » est monnaie courante dans les écrits Anglo-Saxons : Tony Robbins, qui a notamment coaché André Agassi, est sans doute la figure la plus percutante de cette approche. Vous pouvez retrouver les points clefs de son approche qu’il décline en séminaire depuis le milieu des années 90 en cliquant ici.

La haute performance ou les limites de l’expansion
Einstein disait que 2 choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. En précisant qu’il n’était pas tout à fait certain de son fait pour l’univers.

Pour ma part je suis absolument certain que l’expansion de la zone de confort a des limites. Et que la nature du sport de très haut niveau est là pour les dépasser, bien entendu par des méthodes naturelles et légales. Ainsi m’entendrez-vous dire depuis des années à mes athlètes :

sortez de votre zone de confort, c’est ici que se situe la performance.

Arrêter de culpabiliser les masses avec le sport

L’activité perd du sens, et avec le sens l’efficacité.

Prendre le problème par la souffrance et la dureté, par l’engagement et la ténacité, c’est prendre le problème par le mauvais bout de la raison.
Évidemment cette approche transcende largement le corps.

Puisque j’ai déjà suffisamment parlé de psychologie, je vais me contenter de rappeler que du point de vue de la préparation physique, le sport n’est finalement dans cette approche qu’un prétexte.

Dans ce contexte, le choix des pratiques et des exercices est d’avantage basé sur le plaisir que sur l’intensité.

Dans ce contexte, les gens qui n’ont pas envie de faire du sport n’ont pas à être culpabilisés, pourvu qu’ils entretiennent la machine humaine en état de fonctionnement.

Dans ce contexte, la priorité est le mouvement fonctionnel.
Pour en savoir plus… l’expansion de la zone de confort est partout :

Pour sortir de votre zone de confort lisez la Préparation Physique Moderne , d’Aurélien BROUSSAL-DERVAL et Olivier BOLLIET.

Pour en savoir plus

34,99Lire la suite

Pour étendre votre zone de confort lisez l’Art du mouvement

d’Aurélien Broussal-Derval et Stéphane Ganneau.

Pour en savoir plus

44,90Lire la suite