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Évaluer la réactivité est un acte primordial chez le sportif. En effet, ces derniers développent fréquemment une peur vis-à-vis de la préparation physique. Et plus particulièrement lors du renforcement musculaire : celle d’être ralenti. Pourtant, la qualité de vitesse, désormais bien connue, peut être développée de manière efficace. Découvrez dans cet article comment produire de la vitesse !

Malgré son aspect génétique, le développement de la vitesse est possible.

La vitesse est une qualité composite, permettant d’exprimer avec promptitude une action sportive. Son appréhension globale nécessite plusieurs choses. D’une part, une connaissance des filières énergétiques concernées. Mais aussi, une maîtrise des processus neuromusculaires mis en jeu. Puis, une identification précise de ses conditions d’expression spécifiques à une discipline.

FREDERIC AUBERT DISTINGUE 3 GRANDES CARACTÉRISTIQUES DE LA VITESSE

L’expression pure de la vitesse (ou rapidité de déplacement d’un segment corporel ou de l’ensemble du corps). Puis, la vélocité (ou fréquence gestuelle). Et enfin, la vivacité. Cette dernière, objet de notre attention dans cet article, n’est pas la moins complexe.  Il s’agit de l’expression de la coordination dans la vitesse. Cela mêlant  accélération et freinage. Mais aussi la force élastique, la vitesse d’action isolée et la vitesse de réaction. Retrouvez le podcast avec Fred juste ici !
Le traitement de chacune de ces qualités composant la qualité générique de souplesse peut s’effectuer de front ou isolément. Par ailleurs, nous allons nous concentrer sur la promptitude à réagir, ou « vitesse de réaction ». Et donc, la possibilité d’évaluer la réactivité. Le temps de réaction est assujetti à 5 étapes qu’il s’agit de raccourcir au maximum. Découvrez lesquelles en cliquant ici !

LE SAVIEZ-VOUS ?

LE TEMPS DE RÉACTION N’EST PAS STABLE DANS LE TEMPS. PAR AILLEURS, IL EXISTE DES MOMENTS PRIVILÉGIÉS POUR LE DÉVELOPPER. GILLES COMETTI RAPPORTE UNE PÉRIODE IDÉALE ENTRE 7 ET 10 ANS.

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QUEL(S) DISPOSITIF(S) POUR ÉVALUER LA RÉACTIVITÉ ?

Le marché comprend à ce jour divers dispositifs plus ou moins fiables pour évaluer la réactivité. Et surtout, plus ou moins chers. Pour autant, il existe un appareillage satisfaisant dont tous les préparateurs physiques « sérieux » sont équipés. Évidemment, les préparateurs physiques qui s’occupent d’équipes sportives également. Cet appareil nous vient de l’athlétisme. Il s’agit des cellules photos électriques équipées d’une pédale de réactivité. 
Celui-ci permet notamment la mesure exacte de la vitesse de déplacement du sportif lors de son passage entre les cellules. En outre, l’appareil fournira de manière précise le temps qui s’est écoulé entre le signal du départ. Mais aussi, le moment où le pied du sportif a réellement quitté la pédale pour amorcer la course.

IL S'AGIT DU TEMPS DE RÉACTION !

ÉVALUER LA RÉACTIVITÉ : COMMENT FAIRE ?

Pour évaluer la réactivité du sportif, on peut également varier les conditions de départ. De plus, on peut jouer sur les critères de l’épreuve afin de se rapprocher des conditions de la discipline sportive. Ainsi, on cherche bel et bien à mesurer la réactivité du sportif dans sa pratique. Par ailleurs, on souligne qu’en raison des temps extrêmement courts, toute mesure au chronomètre manuel du temps de réaction s’avère impossible.

QUEL BILAN SUR LA RÉACTIVITÉ DES SPORTIFS ?

On remarque qu’il est difficile de dégager des généralités de caractéristiques lorsque l’on évalue la réactivité des sportifs. Celles-ci sont extrêmement variables d’un individu à l’autre (et non-centrales dans la performance). Néanmoins, voici une indication des temps observés :

  • Un sportif normal dispose d’un temps de réaction variant de 0,40 à 0,50 s
  • Tandis que les meilleurs sprinters mondiaux approchent les 0,12 s.

ATTENTION ! Si la vitesse de réaction peut se révéler déterminante dans certaines circonstances, elle ne constitue pas un facteur principal de performance.

LE SAVIEZ-VOUS ?

ALORS QUE LA LUMIÈRE VA PLUS VITE QUE LE SON, LE TEMPS DE RÉACTION À UN SIGNAL SONORE EST PLUS COURT QUE CELUI CORRESPONDANT À DES SIGNAUX VISUELS. EN EFFET, LES RÉACTIONS MÉCANIQUES DES RÉCEPTEURS DE L’OREILLE SONT PLUS RAPIDES QUE LES RÉACTIONS CHIMIQUES INDUITES PAR L’ŒIL.

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