Le chef d'orchestre ? Le préparateur physique. Mais quel est son champ d'action ?
Retenons qu’il existe 5 grands champs d’intervention !
La préparation physique : d'abord de la prévention, plus récemment de la réathlétisation
c’est au préparateur physique qu’incombe la charge d’orchestrer la réathlétisation du sportif, en synergie avec des kinés, en charge de la réhabilitation fonctionnelle. Tout en veillant à ne pas empiéter sur le terrain de ces derniers.
Il s’agit de la période de retour à l’état de forme une fois que qu’il n’est plus convalescent. Mais bien avant cela, le déploiement de l’arsenal préventif actif revient au coach en charge de la préparation physique !
La préparation physique est alors proprioception, gainage, rééquilibration corporelle, étirements musculaires, protocoles de récupération…
Le développement de l'endurance grâce à la préparation physique
En préparation physique, les filières énergétiques circonscrivent ces derniers.
La prévision et/ou l’optimisation des efforts à l’entrainement revient donc au préparateur physique. Et bien sur les ajuster selon qu’il poursuive des objectifs d’amélioration des filières alactique, lactique, ou aérobie, en puissance comme en capacité pour chacune d’entre elle.
Le préparateur physique au service du développement des paramètres musculaires
Il doit augmenter les pics de force généraux, développer localement les niveaux de force, équilibrer le corps, constituer une “armure” protectrice, ou encore augmenter les niveaux de puissance…
La préparation physique : Planification et périodisation de l'entraînement
C’est donc l’entraîneur qui est en charge de toute la planification de l’entraînement.
Les Anglosaxons ont une approche sinon plus efficace, au moins plus logique. Ils considèrent en effet que les paramètres physiques sont plus contraignants que les paramètres technico-tactiques. Ainsi la forme est un état de grâce très éphémère, ils donnent au préparateur physique toute latitude pour harmoniser le programme d’entraînement.
Récupération et préparation physique
Plus le sport progresse, plus les calendriers de compétitions sont chargés. Le niveau d’engagement physique est ainsi plus élevé. In fine, le niveau global de performances physiques s’envole.
Le préparateur physique devient ainsi de plus en plus un “récupérateur”. Il cherche avant tout à optimiser les phases de récupération en préparation physique.
A chacun sa place !
Mais le grand vizir ne doit pas pour autant vouloir devenir “Calif à la place du Calif”!
Si le physique est son domaine réservé, hors de question pour le préparateur de faire ingérence dans les affaires technico-tactiques.
De la même manière, la diététique, la préparation mentale, la kinésithérapie ou les techniques de thérapie manuelle relèvent d’un champ de compétence bien spécifique.
Le préparateur physique peut les cumuler, mais doit y avoir été formé d’une part, et ne pas interférer avec l’intervention d’un spécialiste qui serait déjà en charge de l’un de ces facteurs.
Nous vous recommandons la lecture de la Préparation physique moderne, par Aurélien BROUSSAL-DERVAL et Olivier BOLLIET.
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